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Revivre à Chartres

Revivre à Chartres
  • Bon nombre de citoyens en ont assez de la politique conduite, depuis 5 ans, par la municipalité en place. Le Parti socialiste vient de publier son journal "Revivre à Chartres", pour sensibiliser tous les chartrains à une autre conception de la Ville.
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Revivre à Chartres
26 mars 2006

Les « excentricités » du maire de Chartres…

Dans le cadre de sa politique culturelle, la Région Centre a décidé d’organiser un festival populaire, autour d’une thématique renouvelée chaque année, qui fera appel à des artistes de la Région Centre. Ce festival, qui s’appellera « Excentrique » traversera successivement trois villes de la Région, pendant plusieurs jours, et se produira dans différents lieux (friches, places publiques, marchés, locaux associatifs). Durant ce temps, une « caravane des arts » tournera dans des communes de plus petites tailles, afin que le plus grand nombre en profite.

La Région, qui participe fréquemment à des manifestations d’initiative municipale, a sollicité une participation de la Ville de Chartres, pour l’organisation de ce festival, à hauteur de 20.000 Euros.

Le maire de Chartres a présenté au dernier Conseil municipal une délibération, pour une subvention de 15.000 € ; et, curieusement, il s’est abstenu au moment du vote. C’est la première fois que je vois un maire s’abstenir sur une délibération qu’il présente au vote de sa Majorité.

Encore mieux : ce maire n’a vraiment aucun courage politique. Il dépêche son adjoint aux finances, M. Masselus, pour attaquer la Région. En bon petit soldat, celui-ci prend prétexte de l’augmentation des impôts régionaux en 2005, pour annoncer qu’il votera contre. Il est suivi aussitôt par le maire qui déclare s’abstenir, à son tour, pour la même raison… et qui enchaîne tout un chapelet de reproches à la région, parce qu’elle ne finance pas autant qu’il voudrait la Communauté d’agglomération. Il accuse la Région de « faire de la politique avec l’argent du contribuable »… quel toupet ! Quel cinéma !.. Il est vrai qu’il se produisait devant sa « Télé municipale »

Avec quel argent le « petit monarque » chartrain paie-t-il la fête de l’eau, de la lumière, (dont on ne connaît pas le coût dans le détail) ? Avec quoi organise-t-il un somptueux repas pour les personnes de plus de 65 ans (6500 invitations – 2000 couverts servis) avec une vedette-surprise ? Avec quoi organise-t-il le festival « Chartres en plain chant » ? ..etc...

Pourquoi ne pas avoir utilisé lui-même tout cet argent pour « installer les fenêtres à Beaulieu » ? pour « faire des écoles meilleures » ? alors qu’il en fait reproche à la Région  en ces termes ? Là, au moins il serait cohérent et crédible.

Il est vrai que faire un festival pour les habitants de Beaulieu, c’est sans doute du gâchi aux yeux du maire de Chartres. Pour lui, seule l’animation du Centre ville mérite qu’on y consacre de l’argent.

A Chartres, nous savons où passe l’argent du contribuable… dans de luxueuses publications, dans un parking qui coûte cher aux usagers et coûtera cher aux contribuables, dans des opérations de prestige (Médiathèque – Cinémathèque – Centre nautique ) qui n’ont rien à voir avec les besoins pressants des habitants.

Le « Rénovateur chartrain » aurait du avoir le courage d’aller jusqu’au bout de ses opinions politiques et refuser tout simplement de participer au festival de la Région. Au moins les choses auraient été claires  et il aurait été conséquent avec lui-même.

Bernard FARION

Vice- Président de la Région Centre

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13 mars 2006

Revisiter Beaulieu...

Sous couvert d'aménager une mixité sociale sur la ville, le Député-maire de Chartres veut changer la population des quartiers qui ne lui sont pas favorables. C'est ainsi qu'il s'attaque en premier lieu à Beaulieu. Il organise une véritable "déportation" de la population vers d'autres zones de l'agglomération. Pour ce faire, il fait miroiter l' accession à la propriété... comme si c'était le rêve absolu de tous les français. Tout cela est un leurre !

Revenue aux affaires de la ville, la Gauche devra suspendre tout le programme de rénovation, faire une expertise sociale et financière du projet, car il convient de ne pas faire payer des loyers exorbitants aux habitants des logements sociaux dont certains ont beaucoup de mal à payer leur loyer. Rien ne sera repris sans le consentement de la Majorité de la population; nous organiserons une vraie consultation des habitants.

Tous les programmes de construction devront respecter les 20% de logements sociaux; ce qui permettra à la fois de poursuivre l'extension et l'amélioration du parc existant, tout en évitant de faire des ghettos.

Le vrai problème des banlieues et des quartiers "difficiles", c'est d'abord le chômage et plus particulièrement celui des jeunes.

12 mars 2006

Changer la Ville…

« Ramsès-Gorges », comme il aime se nommer très modestement en public, veut laisser sa trace dans l’histoire. Son ambition enfle avec le temps : il se croit prédestiné à un grand avenir et, dit-il, il lui faut toujours des challenges nouveaux pour lui permettre de se réaliser.

Tout, dans cet homme, est centré sur lui-même. Il ne parle qu’à la première personne : « j’ai décidé », « je veux », « j’ordonne »… comme si cette ville lui appartenait ; comme si nous étions ses sujets …comme s’il était le maître incontestable des lieux. Fort de son élection, il a toujours raison ; il prétend tout régenter et décider de son propre chef  (le chef a toujours raison !) :

Elu sur la base d’un programme dont la pièce maîtresse était la construction d’un parking de 3000 places, il a du réduire ses ambitions à 1136 places. Si nous déduisons les 650 places de stationnement de surface qu’il a supprimées, le gain pour la ville est de 486 places… pour un coût de stationnement le plus élevé de la Région.

Dopé par le pouvoir, il se lance dans la réorganisation complète de la ville et décide seul, sans consultation de la population :

-         de racheter la poste pour en faire une médiathèque (après avoir annulé le projet en cours de la précédente équipe, coût que la Communauté d’agglomération a du prendre en charge)…un gouffre en prévision !

-         de détruire les Enfants du paradis et de reconstruire un multiplex au sein d’un ensemble immobilier (après avoir dénoncé unilatéralement l’accord passé avec la société Pathé pour la construction d’un multiplex sur le jard’in d’entreprises)…les investisseurs potentiels doutent de la pertinence du projet.

-         d’abandonner l’aménagement du parvis de la Cathédrale et le projet « Lumières de chartres » engagés par la précédente équipe,

-         de remodeler les différents quartiers de la ville pour changer la population,

-         et, plus récemment, de construire un grand centre aquatique démesuré, à l’est de l’agglomération, sans se soucier du fait que la population se trouve située massivement à l’ouest.

Sur la base de rapports alarmistes de ses experts, le « présidentdéputémairede Chartresmétropole » décide seul la fermeture de la piscine des Vauroux, afin de réorienter les crédits sur son futur équipement qu’il a quelque mal à financer.  Il envisage d’avoir recours à des financements par les communautés de communes situées sur le périmètre du SCOT (document qu’il brandit comme sa bible, avant même qu’il n’ait été validé).

Peu de personnes lui résistent. Malheur à ceux-là d’ailleurs, car il ne fait pas bon déplaire au petit monarque. Pour lui, tout s’achète, se monnaye, s’échange… les courtisans  ne manquent pas et les pressions en tout genre font le reste. La presse locale a été mise au pas et l’expression de toute opposition contenue. L’information officielle, à la gloire du prince et de ses courtisans est soigneusement encadrée.

D’argent, on ne parle pas ; sinon pour louer la gestion de la bonne droite  qui « réalise toujours plus de choses, en diminuant toujours les impôts », contrairement à la vilaine gauche « qui ne faisait rien et augmentait toujours les impôts » (sic !)…on ne parle pas non plus du coût de ces luxueuses publications qui aboutissent dans nos boîtes à lettres, puis à la poubelle !

Chartrains, il est temps de se réveiller !

Allons-nous continuer d’avaler les couleuvres, toujours plus grosses de cette municipalité ?

Nous savons bien que tout cela aura un coût et que les contribuables devront le supporter pendant plus d’un quart de siècle.

Tout est savamment organisé pour que les conséquences financières des décisions prises n’apparaissent que tardivement, après les élections de 2008.

L’endettement de la ville, qui s’était résorbé au cours du précédent mandat, est en train de repartir à la hausse et beaucoup des ardoises sont différées. Jusqu’aux élections prochaines, il convient de camoufler la dette et de maintenir les baisses d’impôts virtuelles : la légère baisse des taux ne parvient pas, en effet, à compenser la hausse des bases.

Après avoir démantelé l’action sociale sur les quartiers, vendu le patrimoine, engagé la ville dans le financement du fonctionnement du parking pour 32 ans, voilà que se profilent à l’horizon d’autres engagements encore plus lourds.

Arrêtons de jouer l’autruche : cette municipalité libérale, sous la conduite d’un petit chef autoritaire et autocrate, nous conduit …droit dans le mur !

Le Parti Socialiste assumera toutes ses responsabilités. Dès à présent, avec nos partenaires politiques et associatifs, nous sommes déterminés à créer les conditions d’un changement politique à Chartres et sur l’agglomération.

Si vous êtes insatisfait de la politique libérale,

Si vous êtes attaché aux valeurs de la démocratie et de la solidarité,

Si vous estimez qu’il est temps de préparer une alternance pour 2008,

Alors, rejoignez-nous nombreux !      

11 mars 2006

Main basse sur la ville…

p1010821Ce fut le titre d’un film célèbre de Francesco Rosi, en 1963, qui mettait en évidence tout un système de relations « politico-affairistes » qui avait pris le pouvoir dans une ville italienne. A l’époque, ce très bon film avait fait grand bruit.

Ce que nous observons à Chartres, depuis trois ans maintenant, peut s’apparenter à une telle organisation. Le « système ultra-libéral » qui sévit dans notre ville consiste à transférer progressivement la gestion des affaires publiques à des sociétés privées, dans tous les domaines possibles ; réduisant, de ce fait, l’intervention municipale directe à une gestion purement administrative.

La construction du parking de la place des Epars en est une bonne illustration.

C’est le groupe BOUYGUES, dont chacun sait la proximité de ses dirigeants avec le RPR et maintenant l’UMP qui, à travers sa filiale DALLA VERA, est le constructeur du parking.

Le Maître d’Ouvrage est la société Q-PARK france, filiale de Q-PARK, société Européenne dont le siège est à Maastricht, en Hollande. En réalité, Q-PARK France est la société PARCOFRANCE, filiale de BOUYGUES, vendue à Q-PARK en septembre 2002.

La gestion de l’ensemble des parkings de la ville ayant été concédée à Q-PARK, c’est le groupe BOUYGUES qui engrange les bénéfices liés au retour sur investissements, à travers la convention passée avec la ville de Chartres pour 32 ans. De plus, pour faciliter le remplissage des parkings, la ville s’engage à faire payer le stationnement de surface 20% plus cher…

Quand le Maire de Chartres vous dit qu’il investit, c’est FAUX : il a vendu la capacité de stationnement de notre ville à BOUYGUES qui encaisse d’une part les péages et, d’autre part, les subventions d’équilibre prévues à la convention signée entre le maire de Chartres et le promoteur… 32 ans : c’est long  et ce sera coûteux pour le contribuable.

Pour venir en ville, visiter ou consommer, il faut acquitter un « droit de péage » élevé[BF1] , réservant ainsi le « cœur de ville » à ses habitants et à ceux qui ont les moyens de payer.  C’est un choix très politique, typique d’une municipalité libérale. Les habitants des quartiers périphériques sont considérés comme des  « citoyens de seconde zone ».

Le choix des socialistes est tout autre : rendre la ville à tous ses habitants. S’il faut bien des parkings dans les villes, il nous semble essentiel de développer prioritairement des transports en commun, en site propre , adaptés à une liaison rapide entre tous les secteurs de la ville et de l’agglomération.

Qu’ils habitent La Madeleine, Beaulieu, Rechèvres, les Hauts de Chartres, Saint Chéron, Saint Brice ou les Comtesses…

Qu’ils soient riches ou pauvres, jeunes ou vieux, bien portants, malades ou handicapés, les chartrains ont tous droit au « Cœur de Ville ».

A suivre…

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